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Examples de stages conduits par Emmanuel: Les stages se deroulent sur une periode de temps à definir (d'un minimum de deux jours jusqu'à dix jours) selon le desir des théâtre s. Le lien qui unit les differents stages est le travail sur la presence. LES BOUFFONS LE MELO LA COMMEDIA DELL'ARTE LES MYTHES DES DIFFERENT CONTINENTS LES THEATRES D'AVANT-GARDE LES BOUFFONS Le point de départ de ce style de grande envergure est lié, aussi bien dans la peinture que dans la littérature, au thème du grotesque. Lecoq disait " être dans le cercle ( de la vie) c'est les clowns, en dehors du cercle, ce sont les Bouffons. " Les Bouffons sont au dehors du monde et regardent un spectacle tragique dont ils s'esclaffent. L'irone des bouffons Le chœur des bouffons, son rythme et ses chants La parodie des bouffons dans Shakespeare Hamlet et Richard en termes de bouffon… La parodie quotidienne Le dévoilement du mensonge et les sept péchés capitaux ( Dante) L'explosion parodique et le retour au chœur tragique < Retour en haut de page
LE MELO L'astre qui illumine le Melo est la lune. Nous entrons ainsi dans le monde des sentiments intérieurs, des intrigues de l'âme…mais comment traduire ce qui est " dedans " en restant vrai ? Le Melo dessine des courbes extravagantes, la main sur le front de la Duse italienne, à l'époque faisait pleurer : aujourd'hui le même geste fait sourire… être triste et vrai dans le melo est diablement compliqué ! le pathos, l'émoi, sont joués par l'acteur qui traverse la scène comme un voilier traversant les brumes…Seurat et les impressionnistes… Les grands sentiments Les pantomimes du Pierrot lunaire L'expression du corps et sa dramatisation. Les grands thèmes dramatiques du Melo : la guerre, un port, l'abandon…les adieux Le Melo comique et le geste en accéléré du film muet En suivant Charlie Chaplin et Keaton, les gags et les chutes se multiplient Sketches du restaurant, du barbier : les classiques de l'humour < Retour en haut de page
LA COMMEDIA DELL'ARTE Apres avoir réalisé une panoramique sur les jeux de la Commedia dell'Arte, nous abandonnerons les interprétations par trop catégoriques liées au types fixes de la Commedia pour retourner à ce qui la défini dans son essence : la Commedia c'est le jeu du monde. L'Arlequin en delà de son pas schématiques s parle de l'urgence de la vie…la faim,l'amour sont essentiels…Peu à peu, nous remonterons au point solaire de la commedia : son ancrage est lié aux canevas classiques du théâtre de Goldoni et de ces prédécesseurs : voici les lazzi du travestissement, le quiproquo…Enfin nous étudierons le formalisme du pas du Brighella, du Dottore, du Capitan etc…regardant sans cesse à travers le formalisme du rôle quelque chose qui vibre encore aujourd'hui. < Retour en haut de page
LES MYTHES DES DIFFERENT CONTINENTS L'étude des mythes est né d'un voyage en Inde aux pieds des hautes montagnes…un vieux livre s'est ouvert dans une petite maison : voici des histoires de dragon et de transformation ; les histoires du sage de Cha Yu et des montagnes bleues ; celle du lion tibétain et bien d'autres. Notre etude se déplacera ensuite vers les histoires zen (XII siecle celui de maître Doghen), puis nous retournerons en Inde lire les grandes fresques du Mahabharata, celles du Ramayana…les courtes histoires zen sembleront u jeu de reflets par rapport aux histoires du grand mystique Sufi Rumi…Enfin les histoires africaines expliqueront pourquoi Dieu se trompent comme les hommes qui le trompent… < Retour en haut de page
LES THEATRES D'AVANT-GARDE: LE SURREALISME, LE DADAISME, ET LES JEUX ABSURDES... DU THEATRE DE L'ABSURDE Nous commenceront en plongeant à corps perdu dans les facéties sérieuses du Dadaisme et de son écriture automatique : les étudiants écriront des poésies, de courts textes insensés...nous remonterons vers Eluard et Breton, jouant su des musiques traversées d' assonances rythmiques et des jeux vocaux, de voix pleins et graves et d'un coup légères et joyeuses comme celles riches de bizarreries de Cocteau…Comment approcher le maître du surréalisme Lautreamont ? Ou bien mettre en images cette ecole sans ecole, dépareillée, éparpillée et insolente toujours, représentée par un bouquet de poètes sulfureux et que l'on nomme surréalisme ? Il faut trouver de la folie, faire jouer des corps desaxés, appeler les danseurs et les acrobates, trouver des muscles en forme de poèmes et des mots comme des béances parfumés. Apres voir mis en scène les poètes…et les peintres, nous déplacerons notre etude vers les jeux nocturnes de l'exil intérieur. Beckett et son immobilité triste, faite de petits gestes, nous fera toucher du doigt les derniers reflets de la vie. En attendant que Godot trouve son chemin voici les perditions joyeuses de Ionesco et ses absurdités joyeuses et électriques. Si " la leçon " parle du déroulement du personnage avec " la cantatrice chauve " nous sautons sur les pétards colorés des jeux de mots et des situations pleines de charivari. Théâtre de l'absurde, théâtre de la vie retrouvée. < Retour en haut de page
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